Connaissez-vous votre empreinte eau ?

Le 05/03/2025
Chez Biocoop on vous explique concrètement ce que cela implique dans notre alimentation et en quoi c’est important de préserver nos ressources en eau.
Empreinte carbone, empreinte eau… décidément l’humain laisse sa trace un peu partout sur l’environnement. L’impact carbone est un thème qui commence à être bien connu du grand public, mais son corollaire, l’empreinte eau, pas encore assez.
Chez Biocoop on vous explique comment notre alimentation est un enjeu majeur de la préservation de nos ressources en eau et comment nous pouvons protéger cet "or bleu".


Chaque jour nous utilisons, par personne, environ 150 litres d’eau pour nos besoins domestiques : boire, cuisiner, se laver, l’utilisation des appareils électroménagers… Vous pouvez estimer votre propre consommation grâce au calculateur du Centre d'information sur l'eau.
Vous pensez que c’est tout ? Détrompez-vous ! Pour cultiver et transformer les produits qui arrivent dans votre assiette, il faut compter environ 3000 litres par jour supplémentaires !
Moins d’eau dans nos rayons
Concrètement, comment fait-on, nous, au jour le jour, pour réduire notre empreinte eau ? Les solutions à grande échelle existent, désormais il s'agit de faire les bons choix.
Solution 1 : Privilégier des produits avec une empreinte eau maîtrisée !
Afin de sensibiliser nos clients sur l’eau nécessaire à la production des produits alimentaires, nous avons calculé notre empreinte eau sur 3 produits de notre marque Biocoop.
Solution 2 : le Réemploi
Eh oui, encore lui ! Economiser de l’eau en lavant les contenants vides ? Oui ! Car laver demande de l’eau, mais fabriquer de nouveaux contenants en demande encore plus.
Au final, le réemploi c’est 51% d’eau économisée.
Retrouvez nos produits avec des contenants aptes au réemploi en rayon.
De l’eau cachée
L’empreinte eau est le volume total d’eau virtuelle utilisé pour produire un produit ou un service.
Par exemple, pour produire une tasse de café de 125 ml, il faut 140 litres d’eau pour cultiver, récolter, torréfier, transformer, emballer et transporter les grains de café. Pour un t-shirt en coton ce sera 2000l et jusqu'à 3100l pour un simple steack de boeuf!
3 types d’eau
Pour mieux comprendre où passe toute cette eau, il faut distinguer trois catégories :
- L’eau verte : l’eau de pluie absorbée par les sols et utilisée par les cultures.
- L’eau bleue : l’eau prélevée dans les nappes et cours d’eau pour l’irrigation.
- L’eau grise : l’eau nécessaire pour diluer les pollutions générées par l’activité humaine.
L’agriculture paysanne et bio, une solution au problème de l’eau
Plus de la moitié des ressources en eau sont consommées par l’agriculture. Or les épisodes d’inondations et de sécheresses étant amenés à s’intensifier et se multiplier. Les débats autour des pratiques agricoles en matière d’eau sont donc des questions de survie.
L’agriculture bio et paysanne joue un rôle crucial pour répondre à ces défis, notamment en limitant les pollutions et en favorisant une gestion plus durable de la ressource.
Focus méga-bassines, pourquoi tant de polémiques ?


Si vous ne connaissiez pas ce terme, les gros-titres d’octobre 2022 sur les affrontements de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, vous l'ont certainement fait découvrir.
Cette pratique agricole consiste à prélever l’eau de la nappe phréatique pour la stocker dans des méga-bassines en plein air pour l’utiliser par temps de sécheresse.
La problématique ? L’eau ainsi stockée à l’air libre n’est plus protégée de l’évaporation ni des contaminations microbiennes. En outre, elle est destinée à la seule utilisation de l’agriculture. Or en cas de sécheresse, certains particuliers pourraient se voir privés d’eau potable en cas d’assèchement des nappes.
Les défis de demain
L’eau est indispensable à tous, particuliers comme professionnels. L’intérêt de la préserver est de pouvoir maintenir une qualité de vie agréable pour nous, et soutenable pour l’environnement.
Pour cela il faut veiller à trois critères :
- La qualité de l’eau (en préservant les nappes phréatiques des polluants comme les pesticides chimiques, mais aussi les pollution industrielles).
- La quantité d’eau disponible (en gérant les épisodes de rareté et parfois d’excès qui malheureusement peuvent dégrader la qualité de l’eau potable).
- L’accessibilité à l’eau potable à tous et partout.
Envie d'en savoir plus ?
Découvrez dans notre dossier Culture Bio comment l'agriculture Bio peut sauver l'eau.
Et écoutez notre Podcast sur la Journée Mondiale de l'Eau.

